Note d’information semestrielle sur la contrefaçon de l’euro

Au cours du premier semestre 2007, un total de 265 000 faux billets en euros a été retiré de la circulation. Les chiffres semestriels présentés ci-après montrent que le niveau de la contrefaçon n’a guère varié au cours des quatre dernières années :

Si l’on compare ces chiffres avec le nombre de billets authentiques en circulation (11 milliards en moyenne au premier semestre 2007), la quantité de contrefaçons est très faible.

La grande majorité (97 %) des contrefaçons saisies au premier semestre 2007 ont été trouvées, une fois encore, dans les pays de la zone euro. Environ 3 % provenaient des États membres de l’UE n’appartenant pas à la zone euro et un très petit nombre seulement du reste du monde.

La répartition de la contrefaçon entre les différentes coupures est la suivante :

Au premier semestre 2007, la coupure de 50 euros a été la cible privilégiée des faussaires, avec près de la moitié de l’ensemble des contrefaçons détectées. Les trois coupures intermédiaires (20 euros, 50 euros et 100 euros) ont représenté, globalement, 85 % environ des contrefaçons.

Le grand public a toutes les raisons d’avoir confiance dans la qualité des billets en euros et de leurs signes de sécurité. Toutefois, l’Eurosystème, c’est-à-dire la Banque centrale européenne (BCE) et les treize banques centrales nationales de la zone euro, continue de recommander de faire preuve de vigilance et de vérifier l’authenticité des billets reçus. Les contrefaçons peuvent être aisément distinguées des billets authentiques grâce à la méthode simple consistant à TOUCHER-REGARDER-INCLINER décrite dans les publications de l’Eurosystème, également présentée sur le site Internet de la BCE et sur les sites Internet des banques centrales nationales de l’Eurosystème. Dans le doute, un billet suspect doit être comparé directement avec un billet dont on a la certitude qu’il est authentique. Toute personne pensant être entrée en possession d’un faux billet doit prendre contact, en indiquant de manière aussi détaillée que possible sa provenance, avec les services de police, ou la banque centrale nationale, conformément aux pratiques nationales.